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Les droits civiques sont menacés en Azerbaïdjan : l’Institut des droits de l’homme tire la sonnette d’alarme lors du Forum sur la dimension humaine de l’OSCE 2024

Oct 14

Temps de lecture : 2 min

Récemment, lors de la Conférence sur la dimension humaine à Varsovie, l'Institut des droits de l'homme (HRI) a exprimé sa vive préoccupation face aux violations actuelles des droits de l'homme en Azerbaïdjan. Les représentants des droits de l'homme ont souligné que le gouvernement azerbaïdjanais continue de restreindre sévèrement les libertés fondamentales, notamment le droit de circulation. La représentante de Human Rights Watch, Diana Nazareth, a cité des exemples d'interdictions de voyager imposées à des militants et à des critiques du gouvernement. Selon HR, ces restrictions servent à renforcer le contrôle du gouvernement sur la société civile, obligeant de nombreuses personnes à recourir à l'autocensure par crainte de représailles ou d'emprisonnement.


L'IHR a noté que le ciblage des militantes féminines, qui sont confrontées à un harcèlement persistant, à une détention arbitraire et à une atteinte à leur vie privée, est particulièrement préoccupant. L'organisation a souligné que cette tactique s'inscrit dans le cadre d'un effort plus large du régime azerbaïdjanais visant à réprimer la dissidence.


L'un des cas présentés concernait le blogueur et activiste azerbaïdjanais Famil Khalilov. Son expérience illustre parfaitement le recours à la torture par le régime comme méthode de répression. Les deux enfants de Khalilov, âgés de 8 et 11 ans, auraient été soumis à des pressions psychologiques de la part de la police pour déverrouiller les appareils électroniques de leur père, en violation flagrante de leurs droits et de l'interdiction fondamentale de la torture. L'IHR a appelé la communauté internationale à « condamner résolument » ces actions et à demander des comptes aux autorités azerbaïdjanaises par le biais de pressions diplomatiques. L'ONG a également exigé la libération immédiate de Famil Khalilov et a souligné que sa détention illégale est un symbole de la crise plus large des droits humains en Azerbaïdjan.


Avec plus de 300 prisonniers politiques en prison et souvent jugés par les mêmes juges, le manque d'indépendance judiciaire reste une préoccupation centrale dans le pays, suscitant de sérieuses inquiétudes quant à l'équité et à la transparence de ces procédures. En outre, le gouvernement poursuit systématiquement les avocats indépendants, limitant encore davantage l'accès des prisonniers à un avocat adéquat.


Enfin, l'Institut des droits de l'homme a appelé les États membres de l'OSCE à exercer une pression supplémentaire sur l'Azerbaïdjan pour qu'il réforme le système judiciaire, remplisse ses obligations internationales et garantisse l'accès de la société civile à des procès justes et impartiaux.

Oct 14

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